La société italienne se retrouve face au miroir et se découvre triste et fade. C’est ce qu’affirme la 47e enquête du Censis, l’institut de recherche socio-économique italien.
Un cadre désolant qui nécessite des changements rapides et efficaces. À par la classe politique et ses choix maladroits dans la gestion de la crise (aggravation, politiques d’austérité, manœuvres économiques compliquées). Le désintérêt des Italiens pour la politique est bien plus diffus que dans le reste de l’Europe (56% contre 42% de moyenne européenne).
Les 1.200 familles interviewées à cette occasion ne laissent aucun doute. L’Italie d’aujourd’hui se voit comme un pays en mal de confiance et d'objectifs. Un pays où règnent la ruse et l’immoralisme.
Au niveau économique, on n’a pas assisté à la reprise tant attendue. Le mot d’ordre reste survivre ! Le pouvoir d’achat des Italiens continue à diminuer de manière préoccupante (69% des familles). Environ 70% des familles affirment qu’elles seraient en difficulté si elles devaient affronter des dépenses non prévues d’une certaine importance. Selon l’étude de Censis, 50% des familles se lamentent de ne pas pouvoir maintenir leur niveau de vie ; 52% de ne pas pouvoir épargner.
Et pourtant les voies possibles d’une sortie commencent à être tracées. Un grand nombre de secteurs productifs, affirme Censis, n’utilisent pas tout leur potentiel. Quelques exemples : le tertiaire, qui a une incidence de 73,7% sur le PIB. Ou la culture, qui offre des possibilités de travail qui ne sont pas développées : en Italie les employés du secteur de la culture sont moitié-moins nombreux qu’au Royaume-Uni, alors que le pays compte le patrimoine le plus important de la planète.

sourc: www.lepetitjournal.com

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