Si les jours du gouvernement Berlusconi semblent comptés, il est encore trop tôt pour prévoir quelle sera la goutte d’eau qui fera déborder le vase. Nombreux sont les facteurs –économiques, politiques et judiciaires- qui représentent autant de points de faiblesse dans un contexte en évolution constante

Les réactions du patronat face à la politique économique du gouvernement
"Que le gouvernement prenne des mesures sérieuses ou qu’il donne sa démission" a déclaré mardi dernier Emma Marcegaglia, présidente du Patronat italien, avec un franc-parler et une sévérité qui dénotent un malaise profond. Cette prise de position résume, mieux que toute autre déclaration, la déception des entrepreneurs italiens qui avaient placé tous leurs espoirs dans la personne de Silvio Berlusconi : "un des nôtres" disait-on.

De son côté, tout au long de sa campagne électorale, le futur président du Conseil italien n'a eu de cesse de promettre une réforme du système fiscal, particulièrement onéreux en Italie, et une simplification de la bureaucratie, autre bête noire des hommes d’affaires italiens. Aujourd’hui, exaspérés face à l’immobilisme du gouvernement (une attitude d’autant plus coupable qu’elle se manifeste dans un contexte de crise), les entrepreneurs réclament avec insistance les reformes structurelles que la Banque centrale européenne elle-même a demandé à l’Italie pour compléter son plan d’austérité. Un plan dont les effets pourraient ouvrir la voie à une forte récession, que l’Italie, avec son énorme dette publique, ne peut pas se permettre.

Les deux visages de la Ligue du Nord
"Roma ladrona (Rome, la grande voleuse)", voici un des slogans à l’origine du succès de la Ligue du Nord dans les années quatre-vingt-dix : à l’époque, Umberto Bossi avait su capter l’hostilité des régions du nord vis-à-vis de l’administration centrale, qui par le biais des impôts "volait" l’argent de la Padanie pour financer les coûts exorbitants de la politique et pour subvenir aux besoins des régions du Sud. Etant un des piliers de la coalition de centre droite qu’elle forme avec le parti de Silvio Berlusconi, la Ligue du Nord se trouve aujourd’hui dans une impasse. Comment concilier ses deux visages, qui répondent à deux positions antithétiques, à savoir l’intransigeance que la base du parti réclame haut et fort, et la nécessité d’accepter les nombreux compromis qu’impose le pacte électoral avec Silvio Berlusconi ? Pour essayer de récupérer un peu du terrain perdu dans les sondages, la Ligue du Nord est actuellement en train de retrouver son discours initial. Résultat : Umberto Bossi et Roberto Calderoli, deux ministres de la République italienne qui ont prêté serment sur la Constitution, ont dernièrement harangué la foule au cri de "Sécession, sécession !". Un double discours sur le fil du rasoir que les représentants de la Ligue ne pourront tenir indéfiniment. C’est une question de crédibilité.

Silvio Berlusconi et les juges : un bras de fer sans fin ?
C’est la réforme de la justice – focalisée bien souvent sur les problèmes judiciaires de Silvio Berlusconi - qui a dicté l’agenda politique d’une grande partie de cette législature.
Aujourd’hui encore, malgré un contexte économique particulièrement difficile, l’attention du Parlement et de l’opinion publique italiennes sont tournées vers les nombreux procès où Berlusconi est impliqué. De révélation en révélation, les coups de théâtre s’enchaînent ainsi que les déclarations enflammées. Aujourd’hui, le Parlement italien est appelé à se prononcer sur l’immunité parlementaire à accorder à l’ancien bras droit du ministre de l’Economie Giulio Tremonti, le député Marco Milanese : le vote par scrutin secret pourrait réserver quelques surprises, au point d’arriver à compromettre les équilibres au sein de la majorité - il n' y a pas eu de surprise car tous les députés, sauf 6, ont confirmé l'immunité de cet homme qui est pourri jusqu'à la moelle...de gauche ou de droite sont tous solidaires...pour le changement faudra encore attendre !!!!.....réflexion personnelle de dextorsum et non de l'auteur de l'article...
Mais c’est le procès Mills qui représente une véritable menace pour Silvio Berlusconi. Les délais de prescription ayant été considérablement raccourcis par la loi sur le "procès court" introduite par ce gouvernement, nous assistons aujourd’hui à une véritable course contre la montre pour arriver au moins à conclure la première instance de ce procès où Berlusconi est accusé de corruption de témoin. Si les accusations sont confirmées (rappelons que David Mills a déjà été condamné en première et deuxième instance), il sera difficile pour Silvio Berlusconi de ne pas donner sa démission, à moins qu’il ne décide de déclarer ouvertement la guerre au pouvoir judiciaire. Il faut dire toutefois que si la goutte d'eau provoquant la chute du gouvernement Berlusconi était liée à la justice, les équilibres subtils entre pouvoir exécutif et pouvoir judiciaire risqueraient d'être quelque peu compromis.

Luisa Gerini (www.lepetitjournal.com/Turin) jeudi 22 septembre 2011

Est-ce que tu as lu, Italie : une démocratie pervertie ?
On y apprend rien de nouveau, ce ne sont que des articles mis les uns derrière les autres avec la réflexion de son auteur, mais ça remémore pas mal de chose et ça permet de se rendre compte du contexte.
C'est... Grrrrrrrrrrrrrrrr

Je suis à Paris la semaine prochaine et je vais acheter ce livre comme celui d'Eric Valmir

Tu vas voir, il y a 2 manières de le lire, j'ai pris la mauvaise, enfin, la mauvaise car c'était en ebook.
Je pense qu'il est mieux de le lire page après page, mais tu feras ton choix.
Si tu achètes le livre papier, ce ne sera pas pareil

Bon séjour à Paris

Tu sais Ninou je suis encore très attaché au papier, à son odeur, sa douceur etc...
donc je vais acheter le livre....je ne sais pas si un jour je passerai à l'e-book...
faut jamais dire "jamais" mais bon ....

Tu as bien raison, c'était une première pour moi et ça n'a pas été une grande réussite.
Le premier dossier expédier après payement était corrompu et m'a foutu en l'air mon ordi.
Ensuite, après palabre, l'éditeur me l'a réexpédié, mais seulement après la demande de l'auteur (qui a ce sujet est génial, de ce que j'ai pu converser avec lui) et j'ai eu le dossier informatique.
Une galère a lire sur ma tablette, de passer d'une page à l'autre, puis de revenir et de repartir, enfin tu comprendras si tu choisis ce mode de lecture.
Du coup, j'ai imprimé le bouquin, je te laisse compter à combien il m'est revenu, entre le paiement ebook, le plantage et la rép de mon ordi, le temps pris en palabre et l'impression... J'aurais mieux fait de l'acheter directement. C'était une très mauvaise idée, un mauvais calcul
Mais le livre, en lui même n'est pas mal, je l'ai apprécié.
Je te laisse le découvrir et si tu ne le trouves pas en librairie car je crois qu'il ne se vend que par le net, je peux t'expédier ma version papier

Je me souviens avoir suivi tes protestations à la suite du plantage de ton ordi.
Merci pour ta proposition car il est certain que si je ne trouve pas en version papier
je ne l'achèterai pas ...
A charge de revanche quand nous - Nath et moi - aurons fini le livre de Valmir je te l'enverrai.
J'espère que ta santé se porte bien et que ta grossesse se passe à merveille.
Bonne journée à toi et je me dis - de ta part - :bonnuit: :bonnuit: :bonnuit:

Oui, merci, ici tout va bien.
Et effectivement
Moi je file au boulot :tanto:

La lega vise à deux buts (comme tous les hommes politiques italiens) tenir "les fauteuils", c'est-à-dire les privilèges des politiques, et les votes.
Pour garder "les fauteuils" il taquinent leurs électeurs, pour garder les votes leurs promettent la "sécession".
Bossi et ses compagnons, (beaux ministres du gouvernement italien!) ont juré fidélité à la Constitution qui proclame l'Italie comme une et indivisible!

Dextorsum: la "Padania" non esiste, è una invenzione della Lega. Per quanto attiene al Po, l'unica definizione prevista è quella della geografia fisica: valle padana; quindi ti prego di inserire il termine padania tra virgolette!