Agressé par le jet d’une statuette, dimanche, Silvio Berlusconi reste hospitalisé aujourd’hui.
La vie publique italienne se polarise autour du chef du gouvernement, dans un climat de violence.

Aggredito dallo zampillo di una statuetta, domenica, Silvio Berlusconi resta ricoverato oggi.
La vita pubblica italiana si polarizza intorno al capo del governo, in un clima di violenza.

Le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, 73 ans, va rester hospitalisé jusqu’à demain au moins, après son agression, dimanche, par un déséquilibré qui lui a lancé une statuette à la tête. La direction de l’Hôpital San Raffaele a confirmé hier que le Cavaliere souffre bien d’une fracture du nez, de coupures au visage et a deux dents cassées.
Hier, l’agresseur de Silvio Berlusconi, lui a écrit une lettre dans laquelle il lui présente ses excuses pour son acte «superficiel, lâche et inconsidéré».

Il presidente del Consiglio italiano, Silvio Berlusconi, 73 anni, resta ricoverato fino a domani almeno, dopo la sua aggressione, domenica, per un sbandato che gli ha lanciato una statuetta alla testa. La direzione dell'ospedale San Raffaele ha confermato ieri che il Cavaliere soffre bene di una frattura del naso, di tagli al viso e ha due denti rotti.
Ieri, l'aggressore di Silvio Berlusconi, gli ha scritto una lettera nella quale gli presenta le sue scuse per il suo atto "superficiale, vile e sconsiderato."

Pour ses adversaires, Berlusconi a construit sa fortune sur la corruption, le blanchiment d’argent sale et la fraude fiscale. Pour ses partisans en revanche, c’est une victime de la persécution judiciaire, d’une magistrature communiste qui tente de renverser le verdict des urnes par des procès factices.

Per i suoi avversari, Berlusconi ha costruito la sua fortuna sulla corruzione, l'imbiancatura di denaro sporco e la frode fiscale. Per i suoi sostenitori è in compenso, una vittima della persecuzione giudiziale, di una magistratura comunista che tenta di rovesciare il verdetto delle urne per i processi finti.

Or les deux hypothèses sont aussi graves l’une que l’autre. La question n’est pas tant de savoir ce qui a guidé le bras de Massimo Tartaglia, mais de comprendre comment les franges extrêmes des deux bords n’ont pas encore glissé vers l’affrontement violent. Un risque concret pour les services secrets, qui ont tiré la sonnette d’alarme depuis des mois.

Ora le due ipotesi sono tanto gravi una che l'altro. La domanda non è tanta sapere ciò che ha guidato il braccio di Massimo Tartaglia, ma come le frange estreme dei due bordi non sono scivolate ancora verso l'affrontamento violento di comprendere. Un rischio concreto per i servizi segreti che hanno tratto il campanello da allarme dai mesi.

Son agresseur est un déséquilibré de 42 ans, qui a présenté ses excuses au Cavaliere par lettre hier. Pitoyable !

Il suo aggressore è un sbandato di 42 anni che ha presentato le sue scuse al Cavaliere per lettera ieri. Pietoso !

Sources "24 heures"

L’aggressione di cui è stato vittima ieri sera il presidente
del Consiglio Silvio Berlusconi è un atto criminale, certo, da condannare, non
c’è dubbio. Ma nasconde anche dell’altro. Ci sono significati sociali, politici,
anche culturali di un'Italia che non sa più che strada ha intrapreso. Un Paese
che all’estero viene visto sempre più con occhio diffidente, la cui opinione
pubblica mai è stata così divisa non tanto su una linea di governo ma più che
altro su una singola persona. Una persona, Silvio Berlusconi appunto, che da
sempre ha attirato su di sé sentimenti, sia in positivo che in negativo, che
vanno ben al di là della semplice “simpatia” o “antipatia” politica. E’
diventato, con gli anni, un fenomeno sociologico, un icona della guida da amare
per tanti e del male assoluto per altrettanti. Oggi si parla di politica
dell’odio, l’odio che ha portato ieri a quel gesto folle (perché comunque la si
veda non lo si può definire altrimenti), l’odio che però tutti, politici e
stampa estera compresi, contribuiscono ad alimentare giorno dopo giorno,
sbirciando dal buco della serratura piuttosto che spulciando gli atti
parlamentari, attaccandosi a vicenda dalle rispettive sedi istituzionali dando
per primi, agli italiani, il cattivo esempio sul mancato rispetto delle
istituzioni stesse.
L’episodio di ieri è figlio di tutto questo, così come è
figlio di tutto questo il gesto, inatteso, dello stesso Berlusconi, che seppur
ferito e sanguinante, è uscito dall’auto per mostrarsi alla gente, dimostrando
ancora una volta come quest’uomo abbia basato buona parte del suo successo,
politico e imprenditoriale, sull’immagine e sulla comunicazione. Anche questo
farà discutere, così come faranno discutere le reazioni a caldo dei vari esponenti
politici, su tutte quella di Antonio Di Pietro («Il premier istiga»). E in un
contesto del genere la sede del dibattito non poteva che diventare Facebook.
Fioccano i gruppi di solidarietà al premier, sullo stile «Silvio non mollare!»,
così come quelli di condanna alle dichiarazioni di Di Pietro (uno è intitolato
«Di Pietro mandante aggressione a Berlusconi»). Ma dall’altro lato aumentano in
maniera vertiginosa gli utenti che hanno deciso di diventare “fan” di Massimo
Tartaglia, l’uomo che ha scagliato l’oggetto contundente contro il viso di
Berlusconi. Tanto che è già
nato il gruppo “Sosteniamo Silvio Berlusconi contro i fan di Massimo
Tartaglia”. Che tristezza per nostro bel paese.


Adriano

Pauvre Berlusconi

Posted: 15 Dec 2009 12:02 AM PST

Certains clips m'amusent, d'autre beaucoup moins. Comme celui que l'on passe actuellement sur toutes les chaînes de télévision italienne : Berlusconi reçoit un projectile sur le visage, lancé par un homme. Mais le pire est que l'on trouve des justifications à cet acte odieux...


"Il fallait bien que cela arrive un jour" pourrait être le leitmotiv de certains - Di Pietro pour ne pas le nommer - suite à l'agression dont a été victime Silvio Berlusconi dimanche. Vous avez tous vu les images en France, je pense. Elles passent en boucle en Italie et font l'objet de tous les débats...

Certains trouvent des justifications à cet acte délirant. Un homme se remet encore de ses blessures à l'hôpital. Moi, je n'en voit aucune. Et qu'un homme politique n'est pas la décence de ne plus porter ses coups lorsqu'un homme est physiquement à terre me dérange.

L'homme de la rue - vous, moi - peut penser ce qu'il veut. Mais, il y a des limites au lynchage médiatique : le lynchage physique ! Rancunes et haines peuvent faire l'objet de joutes verbales violentes, pas de coups. Des différences, des désaccords abyssaux peuvent exister. Ils ne doivent pas justifier ce type d'actes.

Cette attaque se passe en Italie et certains peuvent rire de bon coeur. Que nous a le Silvio encore préparé. Je ne me réjouis pas de ce qui s'est passé dimanche. Je m'en inquiète plutôt. Que le No B Day - No Berlusconi Day ait été un succès, à la bonne heure. Que le résultat de mois d'attaques sur le vie personnelle de Berlusconi se finissent dans le sang. Non et 2 fois non !

Les faits auraient eu lieu aux Etats-Unis, on aurait parlé de catastrophe mondiale. Lorsque la démocratie est en danger, c'est une catastrophe. Elle ne s'exprime que dans les urnes, pas par les armes. Certains hommes politiques paient le prix de leur engagement, Ghândî, mais bien d'autres encore.

Je ne le souhaite à personne. Alors courage Silvio.

L'apôtre de la non-violence : Gandhi ou l'éveil des humiliés

ps : Ceux qui ne lisent pas le blog et sautent déjà sur leur siège pour cette phrase et l'image choisie pour illustrer ce billet, politisant le moindre mouvement de doigt, de manière stérile, comme sait si bien le faire la politique politicienne, sont priés de se placer d'un point de vue humain.

ps2 : Que l'Italie cesse de tout centrer sur Berlusconi : commentaires, analyses, débats en tous genres. Tout tourne autour de la personne de Berlusconi. Et les idées ? Et la politique ? Et les programmes ? Et les résultats ? Que propose l'opposition ? Quels sont les résultats réels de la politique de Berlusconi ? Et enfin, que feront tout ceux qui n'existent que par opposition à Berlusconi après son départ ? Qu'ont-ils à proposer ?

Si vous avez des réponses à me donner, n'hésitez pas. La discussion est ouverte.
Pour cela, cliquez ICI !

Ninou a écrit:

Si, grande tristezza per nostro bel paese !!!

GRANDE GRANDE TRISTEZZA PER L'ITALIA