Jeudi 14 novembre, le pape François s’est rendu au Palazzo del Quirinale, la résidence officielle du président de la République italienne. Il s’agit de la première visite officielle du Souverain Pontife depuis sa prise de fonction en mars dernier dans ce qui était l’une des résidences d’été du pape jusqu’en 1870. Il a rencontré les principaux responsables politiques de l’Italie dont Giorgio Napolitano, le président de la République qui l’accueillait dans ce qui est aujourd’hui le symbole de la République italienne. Le chef de l’état le plus petit du monde a aussi eu l’occasion d’échanger avec Enrico Letta, le président du Conseil ainsi qu’avec les présidents des deux chambres du Parlement, Laura Boldrini et Pietro Grasso.

Lors de son discours, le pape François a tenu à souligner "l’excellent état des relations réciproques" entre le Saint-Siège et l’Italie. Mais les questions sociales, qui lui sont chères ont pris la place des convenances protocolaires. Il a abordé les difficultés économiques des Italiens en rappelant qu’il était "nécessaire de multiplier les efforts pour soulager les conséquences de la crise économique et pour cueillir et renforcer chaque signe de reprise" faisant ainsi référence à la reprise annoncée par Enrico Letta dès 2014, chiffres à l’appui. La famille était aussi au cœur de son discours, laissant entendre qu’elle est l’une des victimes collatérales de la crise économique. "La famille demande à être appréciée, valorisée et protégée" a-t-il dit.

De son côté, Giorgio Napolitano s’est inquiété du climat politique actuel de l’Italie qu’il a décrit comme "déchirée par des divisions exacerbées, dans un climat politique instable et empoisonné". Le président de la République a ainsi déploré "ces temps difficiles, dominés par des pressions intenses au milieu des graves problèmes du pays".

source: lepetitjournal.com