La volonté de clarté financière au sein du Vatican pourrait ne pas plaire à certains groupes en contact avec l'Institut pour les Oeuvres de la Religion (IOR).

En juin dernier, le pape Francesco a lancé une réforme et mis en place une commission chargée de passer en revue les activités de la banque IOR du Vatican, au centre de nombreux scandales financiers ces dernières années.

Dans une interview donnée mercredi dernier au journal italien Il fatto quotidiano, Nicola Gratteri, procureur de la région Calabria et opposant farouche de la mafia calabraise a affirmé que la Ndrangheta et le Vatican "camminano per mano" (agissent ensemble). Dans cette interview, Nicola Gratteri, dont les interventions sont discrètes, illustre ses propos et met en garde sur les dangers qu'encourt le Pape François.

Pour le procureur, le pape est "sulla strada giusta" (sur la bonne route) mais la mafia n'hésitera pas à "lui faire un croche-pied". Une façon élégante d'énoncer les dangers existants.