Vingt deux villes italiennes ont été sélectionnées pour faire partie de cette nouvelle version du MONOPOLY ITALIA, conçu spécialement pour fêter les 150 ans de l’Unité de l’Italie. Le jeu de société le plus populaire de tous les temps a désormais une version tricolore originale, qui passe notamment par Messine, Turin, Milan… une autre façon de découvrir l’Italie et de voyager en dehors des sentiers battus!
Pour communiquer sur la sortie de cette nouvelle version du jeu, symbole du Made in Italy, il n’a pas été fait appel à une quelconque star du show-biz. Ce sont Tommy et Gesa, deux jeunes Italiens, fraichement diplômés, l’un de Monza, l’autre de Bessana Brianza, et tous deux amis et fervents tifosi de l’Inter, qui sont devenus les ambassadeurs de la nouvelle version du MONOPOLY ITALIA. A bord de leur Vespa et fiat 500, deux autres symboles forts du Made in Italy, Ils sont partis de Messine le 31 janvier pour atteindre Turin le 22 février, ultime étape de leur Giro. Leur objectif est simple : apporter ce nouveau MONOPOLY et le consigner aux autorités des 22 cités retenues par le peuple italien pour faire partie de ce jeu. Une opération qui s’inscrit dans le programme des festivités des 150 ans de l’unité de l’Italie. Ils étaient à Milan lundi 21 février pour remettre à Madame le Maire de Milan Letizia Moratti, le dernier né de la gamme MONOPOLY.
C’est en mai 2010 que l’idée de concevoir une version en associant le choix du peuple italien est née. Celui-ci a choisi, entre mai et juillet 2010, les 22 parmi 140 villes proposées, qui font partie du jeu. Si ce projet trouve sa place dans le programme des événements liés aux célébrations du 150e anniversaire de l’Unité italienne, la promotion de ce jeu dont l’objectif est de ruiner les autres joueurs en réalisant de fructueuses opérations immobilières, se déroule par le hasard du calendrier dans un parfum de scandale immobilier à Milan (affaire Pio Albergo Trivulzio).
Chieti, Regio Calabre, Catanzaro, des villes à prix d’or
La sélection des villes par les internautes italiens ne s’est pas opérée sans surprise puisque Rome, Bologne, Florence et Venise ne font pas partie du tour, car ces villes n’ont pas été retenues par les votants. A la place et au hasard des lancers de dés, on s’arrêtera à Chieti, Regio Calabre, Catanzaro, les trois villes les plus citées par les votants. Barletta, Andria, Brindisi, Foggia, Cosenza, Messine, Ischia, Teramo, Ascoli Piceno, Terni, L’Aquila, Ile d’Elbe, Sanremo, Milan et Turin sont les autres cartes clés choisies pour la version monopoly Italia. La formule basée sur des choix de villes opérés par les citoyens du pays a quelques antécédents, notamment en Angleterre en 2007 pour la version Monopoly England et en Allemagne, où Sarrebruck, petite ville industrielle frontalière avec la Lorraine a été désignée par le peuple allemand comme case la plus chère !
Le Monopoly, plus de 70 ans de succès à travers le monde
Pour gagner au MONOPOLY, il faut ruiner ses concurrents en effectuant diverses opérations immobilières, telles que l’achat de terrain, la construction de biens immbiliers, maisons, hôtels… Fort de son succès, la première version du Monopoly est arrivée en Italie en 1935. Le statut politique du pays de l’époque avait imposé certaines modifications, puisque le gouvernement de Mussolini voyait d’un mauvais œil la publication d’un jeu mettant en valeur des villes américaines et quelque part la prédominance du capitalisme. Les noms des villes ont donc été italianisés, avec des noms de rue issues pour la plupart de Milan et accompagnées d’autres choix d’époque, comme la Via del Fascio par exemple. Le nom même du jeu de société fut italianisé pour devenir monòpoli, puis monopòli. Ce n’est que depuis 2009, que la société éditrice américaine Hasbro impose le respect du nom Monopoly. Diverses versions publiées en Italie ont élargi la gamme de ce jeu, comme Monopoli Euro, Monopoli Ferrrari, Monopoli Dysney ou encore Monopolino pour les plus petits.