Quatre ans après avoir laissé cette place à l'Italie, la France repasse en tête, avec 47 millions d'hectolitres de vin. L’Italie, elle, enregistre cette année les plus décevantes vendanges depuis 1950.

Une perte de 15% pour l'Italie

Selon le ministère français de l’Agriculture, affirme la Confédération nationale des Agriculteurs italiens (Coldiretti), "il est désormais certain que l’Italie perdra cette année son titre de premier producteur mondial de vin, aux dépens de la France, où l’on table sur une production de 47 millions d’hectolitres." C’est donc officiel, la France reprend son titre de premier producteur mondial de vin ! Il aura fallu quatre ans et les plus décevantes vendanges depuis 1950 pour doubler l’Italie et la priver de son leadership. Aujourd’hui, la Péninsule voit sa production reculer à 41 millions d'hectolitres, soit une perte de 15%.
Dans le secteur, il s’agit d’un coup dur. Et pour cause ! La filière viticole italienne, c’est quelque 200.000 entreprises qui emploient 1,25 million de personnes, réalisant un chiffre d’affaires d’environ 9,5 milliards d’euros, dont la moitié à l’étranger. De quoi faire tourner la tête sans même avoir trempé ses lèvres dans un verre d’alcool !
La production italienne se décompose, en fait, en trois grands types de vin : 40 % en appellation d’origine contrôlée (DOC) ou contrôlée et garantie (DOCG), 30 % en indication géographique typique (IGT), le reste (30 %) étant classé en vin de table.

La faute au mauvais temps

Pour Coldiretti, la raison de cette chute, par rapport à 2013 est évidente "Les effets du mauvais temps qui a causé du tort à une grande partie du vignoble italien." En effet, le mois de juillet a connu une augmentation de 73 % des précipitations par rapport à la moyenne. Dans les régions du Sud, en Sicile et dans les Pouilles notamment, la chute de la production viticole atteindrait les 30 %, tandis que le Centre est la seule zone à enregistrer une progression, de 10 % environ. Dans le Nord, la production est, elle, partout en baisse.
Cependant, "les estimations seront progressivement actualisées car 80 % du vignoble italien doit encore être vendangé dans les prochaines semaines", explique la Coldiretti qui n’hésite pas à parler de vendanges "tardives, pouvant durer jusqu’en novembre."
Seule note positive pour les vignerons italiens, les exportations de vins et mousseux ont augmenté de 3% au premier trimestre de 2014. Si la tendance se confirme en cette fin d’année, le chiffre d’affaires pourrait bien battre un record, celui de 5 milliards d’euros !

Lepetitjournal.com

Tant que la qualité perdure l'important est sauf! Pas trop de progression pour le prosecco après les prix vont décoller.
Mandi!

friuli a écrit:

Tant que la qualité perdure l'important est sauf! Pas trop de progression pour le prosecco après les prix vont décoller.
Mandi!

Effectivement tant que la QUALITÉ est au rendez vous, tout va!!!

Nous sommes bien tous d'accord...d'abord la qualité et les volumes ensuite...beaucoup de jeunes producteurs, qui ont pris la succession des parents travaillent sur la qualité pour faire remonter les niveaux et aussi les prix...