A la fin du mois de janvier ou au plus tard au début du mois de février, environ 500 tonnes d’armes chimiques acheminées sur deux navires danois seront transbordées sur un cargo américain dans le cadre du plan de destruction de l’arsenal chimique syrien. L’opération, qui ne devrait pas prendre plus de 48 h, se déroulera dans les eaux territoriales italiennes : le port calabrais de Gioia Tauro, l’un des premiers ports de transbordement en Méditerranée, a été mis à la disposition de l’OIAC (l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques) par le gouvernement italien qui assure que des mesures de sécurité extrêmement sévères seront adoptées et que le stockage au sol des armes chimiques est absolument exclu. Une nouvelle qui n’a pas manqué de susciter les critiques des élus locaux. Ces derniers dénoncent le manque de concertation totale dans la gestion du dossier. Le maire de Gioia Tauro Renato Belfiore affirme ainsi avoir été informé de cette décision par la presse, tout comme Domenico Madaffari, maire de la commune voisine de San Ferdinando où sont situées un grand nombre d’infrastructures portuaires qui a réagi à chaud en annonçant sa décision de vouloir fermer le port pour interdire l’opération. Quant à la population, malgré les affirmations rassurantes du ministre des Transports Maurizio Lupi, elle est loin d'être rassurée et la tension monte.

source: www.lepetitjournal.com/Turin

Je comprends très bien l'inquiétude des locaux...