"Nous avons perdu", telles étaient les paroles d’Angelino Alfano, secrétaire général du PDL, après la communication des premiers résultats de ces élections communales, pour lesquelles 7,1 millions d’électeurs étaient convoqués.
Le parti de centre droit italien voit en effet nombre de ses candidats directement éliminés dès le premier tour.
Symbole de cette défaite, la ville de Parme où le PDL réalise un score très faible à 4,9% des suffrages exprimés, alors que le candidat de Cinque Stelle parvient de son côté à se qualifier pour le second tour avec 19,47% des voix.
Le parti populiste fondé par l’humoriste Beppe Grillo est d’ailleurs la véritable force politique qui émerge de ce scrutin puisque qu’il réalise à plusieurs reprises des scores dépassant la barre des 10%.
La Ligue du Nord est l’autre grande perdante de cette élection, dépossédée de quelques-uns de ses fiefs électoraux comme Monza ou encore Cassagno Magnago, la ville où est né Umberto Bossi. Sa seule victoire éclatante revient à Flavio Tosi, considéré pour de nombreux militants comme un "dissident" et élu dès le premier tour à Verone.
Au final, seul le Partito Democratico tire son épingle du jeu avec de nombreux candidats bien placés pour le second tour dans plusieurs grandes villes, dont Gênes et Parme. A Palerme, l’ancien maire Leoluca Orlando (Italia dei Valori) est en ballotage favorable grâce à un très bon résultat obtenu dès le premier tour (47,34%).
Après les élections françaises et grecques qui ont vues les formations de gauche accéder au pouvoir, les Italiens ont voulu eux-aussi exprimer leur rejet de la politique d’austérité mise en œuvre actuellement dans la plupart des pays d’Europe. Les électeurs concernés devraient confirmer cette volonté lors du second tour qui se déroulera le 20 et 21 mai prochain.
www.lepetitjournal.com
Portail 
Accueil 
Rechercher 
Connexion 
