Parmi les restrictions et les mailles trop grandes, l'Union européenne change notre menu: ciblées par le législateur communautaire serait même la "Nutella".
La Commission européenne prépare un profil général des nutriments pour la grande majorité des aliments, selon lequel "pour chaque 100 grammes de produit, il il ne peut y avoir plus de 10 grammes de sucre, 4 grammes de gras saturés et 2 milligrammes de sel."
Dans ce profil général, Bruxelles a fait un certain nombre d'exceptions pour les fruits, poisson, miel, gomme, biscuits, bonbons contre la toux, dans lesquelles est accepté une plus grande présence de sucre, sel et matières grasses.
Et selon les paramètres proposés par le Parlement européen, serait «illégal», même le pain allemand noir.
L'Europe, en revanche, donne le feu vert à une série de changements culinaires qui ont fait sauter au plafond les producteurs et les consommateurs italiens et français.
Commençons avec le vin. L'UE a autorisé la production et la commercialisation des vins obtenus par fermentation de fruits autres que le raisin, comme les framboises et les groseilles.
Non content, a donné le feu vert à le vieillissement artificiel du vin avec l'utilisation de morceaux de bois, au lieu de l'élevage traditionnel en fûts de chêne (barriques).
Pour aggraver les choses, route nivelé également aux temps des sucres, une pratique utilisée dans les pays nordiques, qui augmente la force du vin par l'ajout de sucre.
Toujours interdite dans les Pays du Méditerranée, un combat (perdu ...) a été mené pour éviter ce «truc dans la cave» et pour dire que le vin est un produit obtenu entièrement et uniquement à partir de raisins. De plus, tous les vignerons font valoir que la bizarre trouvaille pas apporte des avantages économiques tangibles, au contraire mit à risque des dizaines de milliers d'emplois en Italie et en France, en particulier en Provence.
Un autre truc qui a particulièrement irrité les Français, est la possibilité de mélange tout court de vin rouge et blanc pour produire du vin rosé. Les vignerons français, évidemment, n'approuvent pas, étant-eux les plus gros producteurs de vins rosés dans le monde, parce qu'ils considèrent comme une grande hérésie, mélanger blanc et rouge.
Le vrai rosé est, en effet, le résultat de la vinification de raisins rouges et il prend moins de couleur parce que les peaux sont retirées du moût du temps en avant.
Une série de trucs, ces q'ils viennent d'être énumérés, sont rejoints à la possibilité de vente, dans l'Union européenne, dans les magasins ou sur Internet, des kits pour la préparation du Chianti, Bordeaux, Barolo, Bourgogne, Sauternes ...
Toujours agissant dans les boissons, évité, pour l'instant, la possibilité de vendre des boissons de fantaisie le goût et la couleur d'orange, sans contenant un faible pourcentage d'orange.
Le Parlement européen à Strasbourg a décidé aussi que dans la recette pour le chocolat les huiles végétales peuvent remplacer le beurre de cacao jusqu'à un maximum du 5%. Une nouvelle directive - contre lequel les puristes du goût vont annoncer barricades - qui définit également les six matières grasses végétales qui peuvent être utilisés. L'assemblée de Strasbourg a rejeté plusieurs amendements, y compris l'exigence d'une indication claire sur l'étiquette, de la présence de produits végétaux et l'interdiction de l'utilisation d'organismes génétiquement modifiés entre les alternatives à la graisse de beurre de cacao.
Quant aux produits laitiers, depuis Janvier 2009, peuvent être incorporés dans le fromage jusqu'à 10% de caséine et de caséinates au lieu du lait.
Pensez, bleu, brie, camembert, fontina, gorgonzola, parmigiano, pecorino, reblochon, roquefort, peuvent désormais être fabriqués à partir de pièces de poignées de parapluie!