J'ai donc fait des recherches et selon le Figaro et La tribune de Genève, Berlusconi est confiant : Naples peut être nettoyée "en 2 semaines""La ville de Naples, dont les rues sont envahies de centaines de tonnes d'ordures, peut être nettoyée en deux semaines, a estimé vendredi soir le chef du gouvernement Silvio Berlusconi, qui s'était rendu sur place pour une réunion avec les autorités locales.
La ville de Naples, dont les rues sont envahies de centaines de tonnes d'ordures, peut être nettoyée en deux semaines, a estimé vendredi soir le chef du gouvernement Silvio Berlusconi, qui s'était rendu sur place pour une réunion avec les autorités locales.
"Je suis un optimiste invétéré, mais je crois que la situation de crise à Naples peut être résolue en deux semaines", a-t-il déclaré à la presse, alors que les rues de la capitale de la Campanie sont recouvertes de 2.700 tonnes de déchets.
Depuis le début de cette crise, M. Berlusconi s'est déjà engagé à régler la crise en quelques jours mais n'est pas parvenu à tenir ses promesses. "Je vous porte un message d'optimisme parce que je crois que cette fois encore nous réussirons à résoudre la situation dans des délais limités", a-t-il affirmé.
Des déclarations empreintes d'optimisme alors que la Commission européenne a mis en demeure vendredi son gouvernement d'appliquer, sous peine de sanctions financières, un nouveau plan de traitement des déchets dans la région de Naples.
"Pour éviter des amendes, il est impératif que les autorités italiennes adoptent d'urgence un nouveau plan de gestion des ordures qui soit conforme aux obligations européennes et assure un tri sélectif dans toute la région" de Campanie, a averti le commissaire chargé de l'Environnement Janez Potocnik.
L'Italie a déjà été épinglée par la Cour européenne de Justice en mars dernier pour manquement à ses obligations en matière de traitement des ordures.
"Je crains qu'il ne faille encore des années pour créer les infrastructures nécessaires afin de garantir une gestion appropriée des ordures ménagères en Campanie -- 7.200 tonnes par jours -- et éviter de nouvelles crises", a-t-il souligné.
"Ce nouveau plan doit être le résultat d'un processus transparent afin d'obtenir le soutien de la population", a-t-il averti.
Concernant l'éventualité d'amendes imposées par l'UE, M. Berlusconi a déclaré: "Nous nous opposerons à une telle éventualité et nous pourrons l'annuler".
Le gouvernement Berlusconi a adopté un décret censé accélérer les procédures administratives pour la construction de centres de traitement et d'incinération de déchets, qui a été signé vendredi par le président de la République Giorgio Napolitano.
"Les incinérateurs à construire en Campanie sont au nombre de trois (...) Je suis inquiet sur les délais de construction", a reconnu le Cavaliere. "En pratique, il faudrait adopter le système de Berlusconi entrepreneur et travailler en 3X8, y compris la nuit", a-t-il admis.
M. Berlusconi a indiqué par ailleurs s'être entretenu avec les gouverneurs du Piémont et de Vénétie, deux régions du Nord qui s'étaient dites opposées à accueillir les déchets de Naples. "Leur attitude est devenue positive. Ils ne repousseront pas" une demande d'aide, a-t-il indiqué, alors que jusqu'à présent seule la Toscane s'est proposée pour le faire.
Devant la préfecture où se tenait la réunion de crise, plusieurs centaines de manifestants ont protesté contre l'inaction du gouvernement."
Mais selon l'UE dans le Monde, Naples va mettre des années pour régler la situation."Le commissaire européen à l'environnement Janez Potocnik a reçu vendredi 26 novembre des inspecteurs qui se sont rendus cette semaine à Naples et dans la région de Campanie un rapport donnant à penser qu'il faudrait des années pour régler la situation. De son côté, le chef du gouvernement Silvio Berlusconi, qui s'était rendu sur place pour une réunion avec les autorités locales, a déclaré vendredi soir : "Je suis un optimiste invétéré, mais je crois que la situation de crise à Naples peut être résolue en deux semaines", alors que les rues de la capitale de la Campanie sont recouvertes de quelque 2 700 tonnes de déchets.
Ces milliers de tonnes de déchets s'entassent dans les rues de la troisième ville d'Italie en dépit des protestations des habitants et des allégations du président du conseil, qui affirme que le problème est réglé.
BERLUSCONI FANFARON FACE AUX MENACES EUROPÉENNES
Depuis le début de cette crise, M. Berlusconi s'est déjà engagé à régler la crise en quelques jours, mais n'est pas parvenu à tenir ses promesses. "Je vous porte un message d'optimisme parce que je crois que cette fois encore nous réussirons à résoudre la situation dans des délais limités", a-t-il affirmé. Des déclarations empreintes d'espoir alors que la Commission européenne a mis en demeure vendredi son gouvernement d'appliquer, sous peine de sanctions financières, un nouveau plan de traitement des déchets dans la région de Naples.
M. Berlusconi a indiqué s'être entretenu avec les gouverneurs du Piémont et de Vénétie, deux régions du Nord qui s'étaient dites opposées à accueillir les déchets de Naples. "Leur attitude est devenue positive. Ils ne repousseront pas" une demande d'aide, a-t-il indiqué, alors que jusqu'à présent seule la Toscane s'est proposée pour le faire. Devant la préfecture où se tenait la réunion de crise, plusieurs centaines de manifestants ont protesté contre l'inaction du gouvernement.
UN JUGEMENT EUROPÉEN NON SUIVI D'EFFETS
"Pour éviter des amendes, il est impératif que les autorités italiennes adoptent d'urgence un nouveau plan de gestion des ordures qui soit conforme aux obligations européennes et assure un tri sélectif dans toute la région" de Campanie, a averti le commissaire européen chargé de l'environnement, Janez Potocnik. L'Italie a déjà été épinglée par la Cour européenne de justice en mars dernier pour manquement à ses obligations en matière de traitement des ordures.
"Le rapport confirme que les mesures nécessaires pour exécuter le jugement rendu en mars par la Cour européenne de justice ne sont pas encore en place", a dit le commissaire en soulignant que l'absence de gestion des déchets constitue une menace sanitaire. "Cela contraindrait la Commission à saisir à nouveau la Cour, avec pour issue probable l'imposition d'amendes", ajoute-t-il dans un communiqué.
DES ANNÉES POUR ORGANISER LA COLLECTE
"Je crains qu'il ne faille encore des années pour créer les infrastructures nécessaires afin de garantir une gestion appropriée des ordures ménagères en Campanie – 7 200 tonnes par jour – et éviter de nouvelles crises", a encore souligné M. Potocnik.
Concernant l'éventualité d'amendes imposées par l'UE, M. Berlusconi a déclaré : "Nous nous opposerons à une telle éventualité et nous pourrons l'annuler." Le gouvernement Berlusconi a adopté un décret censé accélérer les procédures administratives pour la construction de centres de traitement et d'incinération de déchets, qui a été signé vendredi par le président de la République Giorgio Napolitano. "Les incinérateurs à construire en Campanie sont au nombre de trois […]. Je suis inquiet sur les délais de construction", a reconnu le Cavaliere. "En pratique, il faudrait adopter le système de Berlusconi entrepreneur et travailler en 3 × 8, y compris la nuit", a-t-il admis.
Le problème de la collecte des déchets dans la région la plus peuplée d'Italie persiste depuis des années, causé par un mélange d'inefficacité et de querelles entre les différentes autorités locales, et aggravé par l'influence de la mafia."