Ninou Administrateur
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| Sujet: Gouvernement Calédonien Mer 17 Juin - 13:37 | |
| C'est 5 semaines après les provinciales que le gouvernement de Philippe Gomès est enfin en ordre de marche. La troisième réunion a été la bonne. Pierre Ngaiohni est l'élu UC du groupe FLNKS. Après une courte suspension de séance, le gouvernement s’est de nouveau réuni pour officialiser la répartition des secteurs qui, au contraire de la vice-présidence, faisait l’objet d’un accord depuis la semaine dernière. En plus de sa présidence, Philippe Gomès s’est gardé quelques secteurs majeurs : mines, énergie et transport. Son vice-président, Pierre Ngaiohni, garde la formation professionnelle dont il s’occupait déjà, et y ajoute les relations avec le monde coutumier. Déwé Gorodey garde la culture et la condition féminine, Jean-Claude Briault la francophonie et les relations avec les communes, tout en récupérant la jeunesse et les sports anciennement confiés à Maurice Ponga, le nouveau député européen. Tous les autres membres du gouvernement sont nouveaux. À Bernard Deladrière la fiscalité, à Philippe Germain l’économie, à Philippe Dunoyer la santé, à Jean-Louis d’Anglebermes le monde rural, à Simon Loueckhote la fonction publique, à Sonia Backes l’enseignement et à Yann Devillers les transports et la sécurité routière. Le gouvernement en ordre de marche |
Pierre Ngaiohni élu vice-président à l’unanimité, secteurs attribués dans la foulée : avec un peu de retard à l’allumage, le gouvernement de Philippe Gomès est depuis hier matin en ordre de marche. Priorités : la déclaration de politique générale et quelques dossiers « chauds ».
La troisième réunion a été la bonne. Déwé Gorodey ayant pour finir renoncé à présenter sa candidature, le gouvernement a pu élire hier son vice-président, indépendantiste comme le veut l’usage. Seul candidat, Pierre Ngaiohni, élu UC du groupe FLNKS, a recueilli onze voix. Tout comme son président dix jours auparavant, il a donc été désigné à l’unanimité des membres de l’exécutif, score inattendu après les péripéties liées à la division des indépendantistes. Sitôt élu, le tout nouveau vice-président maréen a présenté un geste coutumier au gouvernement, pour lier ses membres et les inciter à bien travailler ensemble. Après une courte suspension de séance, le gouvernement s’est de nouveau réuni pour officialiser la répartition des secteurs qui, au contraire de la vice-présidence, faisait l’objet d’un accord depuis la semaine dernière. En plus de sa présidence, Philippe Gomès s’est gardé quelques secteurs majeurs : mines, énergie et transport. Son vice-président, Pierre Ngaiohni, garde la formation professionnelle dont il s’occupait déjà, et y ajoute les relations avec le monde coutumier. Déwé Gorodey garde la culture et la condition féminine, Jean-Claude Briault la francophonie et les relations avec les communes, tout en récupérant la jeunesse et les sports anciennement confiés à Maurice Ponga, le nouveau député européen. Tous les autres membres du gouvernement sont nouveaux. À Bernard Deladrière la fiscalité, à Philippe Germain l’économie, à Philippe Dunoyer la santé, à Jean-Louis d’Anglebermes le monde rural, à Simon Loueckhote la fonction publique, à Sonia Backes l’enseignement et à Yann Devillers les transports et la sécurité routière.
« Le pays attendait qu’on puisse se mettre au travail. »
Au-delà de cette répartition classique, plusieurs élus ont été chargés de suivre, en tant que responsables politiques, des domaines dans lesquels l’exécutif n’a pas de compétence directe, comme la politique de la ville, l’enseignement supérieur ou le logement, domaines dans lesquels les collectivités concernées avaient du mal à identifier un interlocuteur gouvernemental. Cinq semaines après les provinciales, le gouvernement est donc en ordre de marche, et toutes les institutions renouvelées pour la troisième et avant-dernière mandature de l’accord de Nouméa. Les priorités immédiates du nouvel exécutif vont concerner son règlement intérieur et ses modalités de fonctionnement, quelques dossiers « chauds » comme Aircal ou le CHT, et la préparation de la déclaration de politique générale qui sera faite dans quelques semaines. Pas de date encore, mais ce sera, disait Philippe Gomès voici dix jours, un « double exercice de synthèse et d’équilibre » entre les options parfois divergentes des partis de l’entente républicaine et celles des indépendantistes. Si Philippe Gomès s’est montré hier très réservé, comme à son habitude depuis qu’il n’est plus le patron incontesté de la province mais le président d’un gouvernement d’essence collégiale, Pierre Ngaiohni, en revanche, s’est dit « heureux d’être sorti des difficultés », parce que « le pays attendait qu’on puisse se mettre au travail ». Il a estimé, au vu de son expérience dans le précédent gouvernement, que « quand on discute, les oppositions tiennent à très peu de choses ». Il a exprimé sa confiance dans le destin commun calédonien, la volonté du groupe indépendantiste de « travailler avec tout le monde », en laissant de côté les appareils politiques, parce que « les véritables enjeux sont devant et toute autre considération devient secondaire ». [url=mailto://henri.lepot@lnc.nc?subject=Article : Le gouvernement en ordre de marche]Henri Lepot[/url]
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Le gouvernement en ordre de marche |
Pierre Ngaiohni élu vice-président à l’unanimité, secteurs attribués dans la foulée : avec un peu de retard à l’allumage, le gouvernement de Philippe Gomès est depuis hier matin en ordre de marche. Priorités : la déclaration de politique générale et quelques dossiers « chauds ».
La troisième réunion a été la bonne. Déwé Gorodey ayant pour finir renoncé à présenter sa candidature, le gouvernement a pu élire hier son vice-président, indépendantiste comme le veut l’usage. Seul candidat, Pierre Ngaiohni, élu UC du groupe FLNKS, a recueilli onze voix. Tout comme son président dix jours auparavant, il a donc été désigné à l’unanimité des membres de l’exécutif, score inattendu après les péripéties liées à la division des indépendantistes. Sitôt élu, le tout nouveau vice-président maréen a présenté un geste coutumier au gouvernement, pour lier ses membres et les inciter à bien travailler ensemble. Après une courte suspension de séance, le gouvernement s’est de nouveau réuni pour officialiser la répartition des secteurs qui, au contraire de la vice-présidence, faisait l’objet d’un accord depuis la semaine dernière. En plus de sa présidence, Philippe Gomès s’est gardé quelques secteurs majeurs : mines, énergie et transport. Son vice-président, Pierre Ngaiohni, garde la formation professionnelle dont il s’occupait déjà, et y ajoute les relations avec le monde coutumier. Déwé Gorodey garde la culture et la condition féminine, Jean-Claude Briault la francophonie et les relations avec les communes, tout en récupérant la jeunesse et les sports anciennement confiés à Maurice Ponga, le nouveau député européen. Tous les autres membres du gouvernement sont nouveaux. À Bernard Deladrière la fiscalité, à Philippe Germain l’économie, à Philippe Dunoyer la santé, à Jean-Louis d’Anglebermes le monde rural, à Simon Loueckhote la fonction publique, à Sonia Backes l’enseignement et à Yann Devillers les transports et la sécurité routière.
« Le pays attendait qu’on puisse se mettre au travail. »
Au-delà de cette répartition classique, plusieurs élus ont été chargés de suivre, en tant que responsables politiques, des domaines dans lesquels l’exécutif n’a pas de compétence directe, comme la politique de la ville, l’enseignement supérieur ou le logement, domaines dans lesquels les collectivités concernées avaient du mal à identifier un interlocuteur gouvernemental. Cinq semaines après les provinciales, le gouvernement est donc en ordre de marche, et toutes les institutions renouvelées pour la troisième et avant-dernière mandature de l’accord de Nouméa. Les priorités immédiates du nouvel exécutif vont concerner son règlement intérieur et ses modalités de fonctionnement, quelques dossiers « chauds » comme Aircal ou le CHT, et la préparation de la déclaration de politique générale qui sera faite dans quelques semaines. Pas de date encore, mais ce sera, disait Philippe Gomès voici dix jours, un « double exercice de synthèse et d’équilibre » entre les options parfois divergentes des partis de l’entente républicaine et celles des indépendantistes. Si Philippe Gomès s’est montré hier très réservé, comme à son habitude depuis qu’il n’est plus le patron incontesté de la province mais le président d’un gouvernement d’essence collégiale, Pierre Ngaiohni, en revanche, s’est dit « heureux d’être sorti des difficultés », parce que « le pays attendait qu’on puisse se mettre au travail ». Il a estimé, au vu de son expérience dans le précédent gouvernement, que « quand on discute, les oppositions tiennent à très peu de choses ». Il a exprimé sa confiance dans le destin commun calédonien, la volonté du groupe indépendantiste de « travailler avec tout le monde », en laissant de côté les appareils politiques, parce que « les véritables enjeux sont devant et toute autre considération devient secondaire ». [url=mailto://henri.lepot@lnc.nc?subject=Article : Le gouvernement en ordre de marche]Henri Lepot[/url]
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Au-delà de cette répartition classique, plusieurs élus ont été chargés de suivre, en tant que responsables politiques, des domaines dans lesquels l’exécutif n’a pas de compétence directe, comme la politique de la ville, l’enseignement supérieur ou le logement, domaines dans lesquels les collectivités concernées avaient du mal à identifier un interlocuteur gouvernemental. Toutes les institutions renouvelées pour la troisième et avant-dernière mandature de l’accord de Nouméa. Les priorités immédiates du nouvel exécutif vont concerner son règlement intérieur et ses modalités de fonctionnement, quelques dossiers « chauds » comme Aircal ou le CHT, et la préparation de la déclaration de politique générale qui sera faite dans quelques semaines. Les Nouvelles Calédoniennes, Henri Lepot. |
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