Ninou
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 |  Sujet: Afghanistan : un militaire français tué Jeu 11 Fév - 9:36 | |
| Un militaire français a été tué lundi matin en Afghanistan et un officier a été très grièvement blessé dans une attaque contre une patrouille franco-afghane dans la vallée d'Alasay, au nord-est de Kaboul. Ce décès porte à 37 le nombre des militaires français ayant trouvé la mort en Afghanistan depuis l'arrivée de troupes françaises dans ce pays en décembre 2001.
L'"attaque meurtrière" a été perpétrée lundi "contre des militaires français qui patrouillaient avec une section de l'armée nationale afghane dans la vallée d'Alasay, au nord-est de Kaboul", a déclaré le président français Nicolas Sarkozy dans un communiqué. "Un sous-officier a payé de sa vie l'engagement de la France au service de la paix et de la sécurité du peuple afghan, tandis qu'un officier a été très grièvement blessé", a poursuivi Nicolas Sarkozy, en s'associant à "la douleur de leurs familles et de leurs proches" et en faisant part de sa "vive émotion".
Le ministre français de la Défense, Hervé Morin, a exprimé "sa reconnaissance à l'égard du sous-officier du service de santé des armées affecté au 402e régiment d'artillerie qui a donné sa vie pour la paix en Afghanistan, ainsi qu'à son camarade grièvement blessé au cours de cette mission". Il renouvelle "sa confiance et son soutien" à leurs compagnons d'armes.
La France est le quatrième pourvoyeur de troupes en Afghanistan, avec quelque 3.750 soldats engagés sur le théâtre d'opérations, dont 3.300 en Afghanistan même. Le président Sarkozy a réaffirmé "son soutien au peuple afghan et aux autorités afghanes". Condamnant "avec force cette violence aveugle", il a "exprimé la détermination de la France à continuer d'oeuvrer au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité" en Afghanistan (Isaf). "Cette force, mandatée par l'ONU, a reçu la mission de contribuer au retour de la stabilité, au rétablissement de la paix et au développement en Afghanistan".Source AFP |
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| | Sujet: OUPS !!! Jeu 11 Fév - 18:02 | |
| Selon The Times, une omission des troupes italiennes auxquelles ils succédaient serait à l'origine de la mort de 10 soldats français en Afghanistan, en août 2008.
Les 10 soldats français tués dans une embuscade en Afghanistan près de Kaboul en 2008 avaient mal évalué les risques de leur mission. Responsables? Les Italiens, qui ne les avaient pas averti qu'ils payaient les taliban pour maintenir la région en paix.
Selon The Times, les services secrets transalpins auraient versé des dizaines de milliers de dollars aux commandants taliban et aux seigneurs de guerre locaux pour maintenir en paix la région de Saroubi, dont les militaires italiens avaient la responsabilité avant d'être remplacés par les Français.
Les soldats français étaient déployés depuis à peine un mois quand 10 d'entre eux furent tués, en août 2008, dans l'une des embuscades les plus meurtrières tendues par les insurgés contre des forces de pays membres de l'Otan.
Selon le quotidien britannique, les responsables militaires occidentaux étaient au courant des paiements, mais les troupes françaises, nouvellement arrivées, n'en avaient pas été informées. Les soldats italiens qu'elles remplaçaient n'ayant subi qu'un mort au combat dans les mois précédents, leurs remplaçants ont fait une "évaluation incorrecte des risques, aux conséquences catastrophiques".
Cela explique, ajoute le journal, qu'elles étaient relativement peu équipées et comptaient sur une couverture aérienne insuffisante quand elles ont été prises dans une embuscade par 170 insurgés lourdement armés - attaque revendiquée par les talibans et la faction insurgée de Hezb-e-Islami.
"Cela peut se justifier d'acheter des groupes locaux et d'utiliser la non-violence pour baisser le niveau de violence. Mais c'est de la folie de ne pas en informer vos alliés", s'est insurgé un haut officier de l'Otan.
Les 10 soldats français qui effectuaient une patrouille de reconnaissance avaient été tués lors de combats de deux jours, consécutifs à l'embuscade. 21 autres avaient été blessés. La majorité d'entre eux appartenait au 8e régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa) de Castres (sud-ouest de la France).Source AFP |
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