Le monde de la musique locale est en deuil !
Hier, lundi 16 février, le chanteur Barthélémy s’en est allé sur la pointe des pieds sans dire un mot…
Retour sur ces quarante ans de carrière.

Au même titre que Gabilou ou Angelo, « Barthé », comme il était plus communément appelé, était considéré comme une icône de la musique locale. L'artiste s’était fait un nom en Polynésie française mais aussi en Nouvelle-Calédonie et en Nouvelle-Zélande. Celui qu'on appellait le King de la musique locale avait également participé au festival de musique Les Francofolies à La Rochelle, en France. Et, son dernier titre "Café de l'Amour" lui avait permis de remporter le concours d'Outremer, Une semaine et un jour.

La carrière du chanteur commence en 1975. Son oncle Teiti Ganahoa, une autre star de la musique locale avec qui il chante depuis l'âge de dix ans, lui ouvre les portes de la chanson. Le début d’une longue carrière que nous retrace Tauarii Lee.

En novembre dernier, Barthélémy avait été plongé dans le coma suite à une complication liée au chikungunya. Dernièrement, l’artiste était rentré chez lui. Mais, quelques mois seulement après sa sortie de l’hôpital, le musicien a rendu son dernier souffle. "La musique polynésienne perd un de ses plus grands talents", a déploré, dans un communiqué, le président Edouard Fritch.

Le corps de Barthélémy Arakino est exposé à partir d’aujourd’hui dès 9 heures à la chapelle catholique de Outumaoro. La levée du corps et les funérailles du chanteur se tiendront demain, à la paroisse Saint-Étienne de Punaauia.


Une tendre pensée, à sa famille, ses amis et tous ses fans.
RIP Monsieur.