Qu'en dites vous ?Lors de la crise bancaire de 2008, les États ont payé pour sauver les banques et le système bancaire. En cas de nouvelle crise, ce ne sera plus vraiment le cas. Sans faire de bruit, un accord a été conclu sur la directive « renflouement interne des banques ».
Bail-in
Les négociateurs du Parlement et de la Présidence du Conseil ont conclu un accord politique mercredi sur la proposition de directive sur le redressement et la résolution des défaillances bancaires. Cette directive introduira, d'ici janvier 2016, le principe de renflouement interne (bail-in). Les contribuables ne seront pas les premiers à devoir payer les faillites des banques, mais ils pourraient bien devoir le faire.
Après les actionnaires
La directive prévoit que, lorsqu'une banque est en difficulté, les autorités nationales peuvent intervenir pour une recapitalisation. Mais, lorsqu'une banque est proche de la faillite, le mécanisme « bail-in » se met en place pour ne pas faire appel à l'argent public.
Les premiers à payer seront les actionnaires puis les créditeurs, c'est-à-dire les épargnants qui disposent de fonds sur leurs comptes. Ces derniers devront couvrir au minimum 8% des pertes de la banque, avant de faire appel au fonds de résolution financé par la banque et au système national de garantie de dépôt du pays où se trouve la banque.
Les dépôts seront garantis jusqu'à 100.000 euros et ils seront touchés en dernier, assure la Commission européenne.
Par Paul-Edouard Coadic
http://news.radins.com/actualites/en-cas-crise-les-banques-pourront-prelever-les-depots-epargnants,9684.html?rand=1256322845
Portail 
Accueil 
Rechercher 
Connexion 
