Hier, mardi 18 mars, la Surintendance archéologique de Pompéi déclarait que le portrait d’une divinité gréco-romaine, extrait d’une fresque avait été dérobé. Le vol a eu lieu dans la Maison de Neptune, non-ouverte au public du site archéologique classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il s’agit d’un fragment d’une vingtaine de centimètres de diamètre représentant la déesse Artémis qui a été désolidarisé de l’ensemble de la fresque à l’aide d’un objet métallique. L’opération a fortement endommagé la fresque qui ornait les murs de la demeure.
D’après les premières informations, le vol aurait été découvert mercredi 12 mars par un gardien mais tenu secret afin de ne pas compromettre l’enquête. Les policiers cherchent à comprendre comment le pillage a-t-il pu avoir lieu dans un site aussi bien surveillé. Les enquêteurs analysent actuellement les activités des gardiens de Pompei ainsi que les images des caméras de surveillance.
Ce vol a suscité de nombreux témoignages d’indignation dans toute la Péninsule. Le journal Il Messaggero en a même fait sa une avec un titre choc "Une honte pour le pays". Mais d’autres voix mettent en cause les autorités. C’est le cas d’Andrea Marcucci (Partito democratico), président de la Commission Culture du Sénat qui affirme que "Pompei meurt à cause des retards, de la négligence et de la bureaucratie". Il faut dire que depuis trois ans, le site archéologique voit de nombreux vestiges s’écrouler. Le vol de la fresque est probablement la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

          

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