Cela se passe dans ma ville, elle est bien mignonne cette pie et la grande magorité de la population l'aime bien.
c'est rigolo de voir son espièglerie. cela fait 2 jours que les journeaux relatent ses forfaits, une polémique s'est engagé
entre les pour et les contres de laisser cette pie en ville.

voici les articles***************************************************************************************************


Locle (NE), l'oiseau fauche des Pokémon au kiosque et de l'argent au bistrot.


Quand «Gillette» s'est envolée d'une terrasse de restaurant du Locle (NE) avec un billet de 20 francs dans le bec, cette pie a dépassé les bornes. «Elle est plus qu'envahissante quand elle arrache une boucle d'oreille à un client», s'énerve le patron du Casino, Bernard Lehmann.

L'oiseau sans-gêne dispute volontiers un filet de perche à un client. Il boit dans une tasse à café ou un verre de bière, chipe des cigarettes dans un paquet, et s'envole avec la monnaie. L'autre jour, des rockers genevois l'ont laissé faire, à la terrasse du restaurant. Pas craintive pour un sou, la pie s'est posée sur l'épaule du batteur pour... nettoyer sa dentition après un steak!

En ville, chacun a son anecdote: «Elle a béqueté l'aiguille d'une dame qui tricotait», dit une passante, en regardant «Gillette» qui traverse la route en sautillant sur un passage pour piétons. Visiblement, les plumes qui manquent à sa queue refrènent ses envols.

Née en captivité
D'où vient cette pie qui n'a peur de rien? «Elle a grandi en captivité, mais quand elle est devenue trop bruyante, son propriétaire a ouvert la cage», croit savoir Gilles Payot, président du FC Le Locle.

Les joueurs du club de 2e ligue sont les premiers à avoir repéré la pie, qui sautillait sur le terrain pendant les matches de la saison dernière. «Elle amusait la galerie, mais on craignait qu'un joueur ne la piétine», rapporte Gilles Payot. Surnommée «Gillette», en hommage au président du club, l'oiseau a été nourri, principalement avec du riz. En élargissant son rayon d'action, «Gillette» a trouvé un meilleur garde-manger que la buvette du terrain de foot.

Attirée par ce qui brille
En pleine ville, tout ce qui brille l'intéresse: la cellophane d'un paquet, le spoiler d'une voiture, et, surtout, la devanture d'un kiosque. «Elle m'a fauché des sachets de Pokémon», s'emporte la gérante Mary-France Sandoz, dont la patience est à bout.

D'un coup de bec, «Gillette» a blessé une cliente du kiosque, qui voit sa plaie s'infecter. Pour Mary-France Sandoz, il faut en finir avec cet oiseau agressif «sorti du film de Hitchcock»: les clients passent leur chemin quand la pie est à la caisse. Pour l'empêcher de déchiqueter les magazines de sudoku, des sacs en plastique sont fixés à l'arrière du présentoir.

«Voilà ce qui arrive quand on nourrit un oiseau», constate François Turrian, directeur romand de l'Association suisse pour la protection des animaux. Comment se débarrasser de «Gillette»? Une villageoise l'a déjà emportée dans un carton pour la lâcher dans la forêt, mais la pie est revenue. «Dépendante de l'homme, elle ne retrouvera plus son instinct naturel», prévient François Turrian.

Le garde-faune est alerté. Faudra-t-il capturer ou abattre «Gillette»? «Si le couperet tombe, nous lancerons une initiative «Sauvez Gillette...», prévient Gilles Payot.











2 ème article aujourd'hui

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Faut-il tuer «Gillette»?


Peu farouche et privée de sa queue, «Gillette» sautille sur le bitume.

La pie voleuse qui hante Le Locle sera chassée par le garde-faune. Mais le corvidé a ses supporters.


Faut-il éliminer «Gillette» la pie? Le débat fait rage au Locle, depuis que la mascotte du club de foot agresse les clients d'un kiosque et d'un restaurant («Le Matin» d'hier). D'abord charmés, puis agacés, les commerçants ne veulent plus de cet oiseau de malheur qui vole des Pokémon, vide les assiettes et pique les pieds.

Mais «Gillette» a une foule de fans qui prennent d'assaut le site Lematin.ch: «Laissez-nous notre star», implore par exemple l'internaute loclois Dr Maboul.

Interpellé par des enseignants et des commerçants, le garde-faune neuchâtelois, Fernand Dupré, confirme une information de L'Impartial: «Je vais tenter de capturer l'oiseau pour le placer en zone rurale.»

Une dame y avait déjà pensé, elle qui avait déplacé «Gillette» dans un carton, mais sans aller assez loin, et la pie est revenue. Le sort de l'oiseau loclois désole François Turrian, directeur romand de l'Association suisse pour la protection des oiseaux (ASPO): «Son histoire démontre que nourrir les oiseaux revient à dénaturer leur comportement. Quand ils deviennent agressifs, on finit par les abattre.»

Abattre «Gillette»? «Tirer les pies, c'est autorisé pour réguler leur population», rappelle Fernand Dupré. Mais le garde-faune mettra des gants: «Je lui rendrai sa liberté, même si elle veut retourner vers les humains.» Pourquoi ne pas la placer dans une volière? «Un oiseau en cage est malheureux», dit-il. C'est «la liberté ou la mort». Et, au parc zoologique de La Chaux-de-Fonds, le directeur Arnaud Maeder n'est pas chaud: «Cette pie a un comportement envahissant.»

Facile à attraper
Attraper «Gillette» ne sera pas compliqué avec un appât et un filet: l'oiseau est trop dépendant pour être farouche. Comme les ailes de sa queue ont été coupées, «Gillette» préfère se promener en sautillant sur le bitume.

«Je serai soulagée quand elle sera loin», glisse Mary-France Sandoz, gérante d'un kiosque où la pie effraie la clientèle. Mais le départ de la pie voleuse sera regretté: «J'aime bien la rencontrer lors de la promenade avec ma chienne», a écrit «Cyrielle29» sur le site Web du «Matin».

La mascotte du FC Le Locle devient l'emblème de toute une ville: «Ça donne juste envie de monter au Locle pour apercevoir cette brave bête», remarque l'internaute «Lefty». De là à faire de la pie voleuse un emblème, il y a un pas que le maire Denis de la Reussille refuse de franchir. Le maire du Locle approuve l'idée de déplacer «Gillette»: «Evitons la sensiblerie: ce n'est qu'un animal.» Pour ce popiste, «Gillette» doit rester un «épiphénomène». Ce qui lui importe, c'est le retour d'une espèce disparue: «Je n'ai jamais vu «Gillette», mais j'ai croisé bien d'autres couples.»